Calendar: 1880-1881 Page 702

702 WARNEFORD SCHOLARSHIPS exerce en un coup Si ie confere avecques une ame forte et un roide iousteur il me presse les flancs me picque gauche et dextre ses imaginations eslancent les miennes la ialousie la gloire la contention me poulsent et rehaulsent au dessus de moy mesme et Funisson est quality du tout ennuyeuse en la conference Mais comme nostre esprit se fortifie par la communication des esprits vigoreux et reiglez il ne se peult dire combien il perd et s'abbastardit par le continuel commerce et frequentation que nous avons avecques les esprits bas et maladifs il n'est contagion qui s'espande comme celle-la ie sgay par assez d'exporience combien en vault Faulne Payme contester et discourir mais c'est avecques peu d'hommes et pour moy car de servir de spectacle aux grands et aire Penvy parade de son esprit et de son caquet ie treuve que c'est un mestier tres messeant un homme d'honneur Translate into modern French La pluspart des instructions de la science nous encourager ont plus de monstre que de force et plus d'ornement que de fruict Nous avons abbandonne nature et luy voulons ap prendre sa legon elle qui nous menoit si heureusement et si seurement et ce pendant les traces de son instruction et ce peu qui par le benefice de Pignorance reste de son image empreint en la vie de cette tourbe rustique d'hommes impolis la science est contraincte de Γ aller touts les jours empruntant pour en faire patron ses disciples de Constance d'innocence et de tranquillite II faict beau voir que ceulx cy pleins de tant de belles cognoissances ayent imiter cette sotte simpli- cit£ et Fimiter aux premieres actions de la vertu et que nostre sapience apprenne des bestes memes les plus utiles enseignements aux plus grandes et necessaires parties de nostre vie comme il nous fault vivre et mourir mesnager nos biens eslever nos enfants et entretenir iustice singulier tesmoignage de Phumaine maladie les hommes ont faict de la nature comme les parfumiers de Phuyle ils Pont sophisti- quee de tant d'argumentations qu'elle en est devenue variable et particulikre chascun et perdu son propre visage constant